Réflexions sur la fierté et le travail d’équipe

Réflexions sur la fierté et le travail d’équipe

La fierté,  un frein au co-developpement ?

L’autre jour, je parlais d’une nouvelle idée de concept de team building avec mon équipe. Au cœur de ce team building : les notions de co-développement, d’échange et de partage d’idées.

Dans cette activité : des équipes mènent simultanément des projets différents et minutés. Le déroulement du team building est fait de telle sorte que les équipes puissent, à différents moments, recevoir de la part des autres, des idées/avis/conseils/ constructifs sur leurs propres projets et d’en donner en retour.
Autre point très important : les projets sont tous totalement nouveaux pour les équipes et ne nécessitent aucune compétence technique particulière.

Très vite une question se posait : Dans notre environnement très compétitif et plutôt individualiste, les équipes iraient-elles spontanément demander de l’aide / des conseils / des idées à d’autres équipes ?

« Les équipes auront trop de fierté pour se tourner vers d’autres, pas plus expertes qu’elles-mêmes sur le sujet. » Ça nous avait tous traversé l’esprit ; la fierté apparaissait là comme un frein au (co-) développement…

La fierté. Cette fierté qui habite pourtant les vestiaires de sport et galvanise la motivation. Parlait-on de la même fierté ? J’ai donc voulu comprendre en quoi un sentiment de fierté pouvait empêcher une équipe de simplement demander conseil à une autre.

Qu’entend-on par fierté ?

Je creusais donc la signification de la fierté : il s’agit d’un sentiment d’estime de soi, du respect de sa propre personne, qui apparaît particulièrement lors d’une prise de conscience du rôle qu’on a joué avec plus ou moins d’effort dans la réussite d’une action, d’un projet.
En d’autres termes : «  Ah ! Je suis contente de moi, voilà un projet qui se termine bien et pour lequel je me suis beaucoup investie. Quel plaisir de voir le résultat ! ». A priori, c’est plutôt sain comme sentiment.

Seulement, voilà. On en arrive logiquement à la conclusion que : plus le challenge est de taille, plus l’effort est difficile, plus l’investissement est important, plus le sentiment de fierté augmente, et le plaisir avec…

plus l’investissement est important, plus le sentiment de fierté augmente

Et là, une question se pose : serait-ce dans le but d’accroître ce sentiment de fierté qu’une équipe se priverait de conseils et d’échanges potentiellement constructifs ?

La petite voix : « Bien sûr, l’effort est d’autant plus fort qu’il se fait sans aide extérieure et par conséquent une fierté accrue découle de la réussite. »

On serait donc prêt à rendre notre propre tâche plus difficile pour en tirer plus de fierté ? Mais on se rapproche de l’idée du masochisme là, non ? Je ne peux pas le croire. On voudrait aussi être le seul à faire des efforts pour s’approprier toute la fierté disponible ?

La petite voix : « Bien oui, plus le challenge est partagé entre plusieurs équipes, plus le succès, et la fierté qui va avec, est dilué. »

On accepterait donc de partager, à la rigueur, sa fierté avec 3-4-5 coéquipiers, mais tout de même pas avec d’autres équipes.

La petite voix : « C’est que les coéquipiers fournissent un effort similaire au notre et de fait méritent autant que nous le succès (oui, enfin, peut-être pas tous mais bon…). »

« Alors qu’une autre équipe, qui viendrait là comme un cheveu sur la soupe donner des soi-disant conseils ou avis, qu’apporterait-elle de plus que nous ne saurions nous-même déjà ? »

Ohlala, on se dirige tout droit vers le péché d’orgueil !

La petite voix : « Si encore cette équipe possédait une expertise supplémentaire reconnue, là ce serait justifié ! »

STOP ! Pourquoi considérer, de fait, qu’une autre équipe n’apporterait rien d’intéressant ? Sans forcément être mieux (puisque je le rappelle elle n’aurait pas plus d’expertise), elle pourrait tout aussi bien proposer des idées différentes et pertinentes à étudier. Non ?…

De la fierté à l’humilité

Il semblerait que ce soit bien d’un défaut d’humilité dont nous parlons plutôt.

Arrêtons-nous un instant sur les mots : l’humilité est une vertu qui nous fait considérer nos faiblesses et nous ramène à notre condition d’être humain au milieu d’autres êtres humains, c’est-à-dire, ni mieux que les autres (orgueil), et qui n’apporte pas non plus une contribution inférieure aux autres (modestie). L’humilité, c’est se voir à sa juste place. Juste à sa place.

Définir sa place, c’est se positionner par rapport à l’espace, par rapport aux autres. Ça implique donc de se connaître soi et de regarder ce qui se passe autour. Des œillères conduisent inévitablement à des positionnements erronés, qu’ils soient orgueilleux ou modestes. L’ouverture aux autres permet en revanche, de mieux appréhender sa place dans la réalité de l’équipe. C’est un défi de taille que de trouver le juste équilibre entre l’orgueil et la modestie. D’autant plus dans une équipe avec un facteur humain tellement complexe.

Alors, que faisons-nous avec notre projet de team building ?

Les équipes en général et les coéquipiers en particulier seront-ils prêts à laisser de côté leur orgueil, leur tendance masochiste, le repli sur soi et le plaisir d’une fierté à tout prix ?

Seront-ils prêts à expérimenter l’humilité, l’ouverture sur les autres, le partage, pour le plaisir d’une fierté bien placée ?

expérimenter l’humilité

Et vous, comment pensez-vous que votre équipe appréhenderait un tel challenge ?

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L’objectif de ce blog est d’encourager et de partager une vision de la performance en équipe axée sur l’intelligence des équipes.

A travers des retours d’expériences d’organisateurs de team building, des conseils, des idées et des réflexions, l’équipe One to Team propose des informations pour tous les professionnels, organisateurs de séminaires, encadrants, consultants, coachs ou tout coéquipier qui s’intéresse à la dynamique d’équipe de manière générale.

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Avec une expérience du team building franco-britannique, Priscilla partage le fruit de ses réflexions sur la performance en équipe et les relations humaines..

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En « pro » de l’impro, Alexandre sait mettre son dynamisme et son sens de l’organisation au service des activités team building et des participants.

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Jouons un peu avec notre invité : Sacha Lopez

Jouons un peu avec notre invité : Sacha Lopez

Sacha LOPEZ est un consultant et facilitateur enthousiasmé par la dynamique des organisations humaines. Il est par ailleurs blogger et contribue au site www.lifeisaseriousgame.com qui mérite votre visite. Puisque le jeu a été pas mal à l’honneur dans notre blog ces derniers temps, voici un autre regard sur le jeu, les équipes, et le team building.

Sacha, le jeu, comment êtes-vous tombé dedans ?

Nous sommes tous des joueurs. Nous nous sommes tous construit à travers le jeu et c’est pour ça que le jeu est tellement important pour nous. Bien sûr quand j’étais enfant, comme tout le monde le jeu était central. Mais quand on y réfléchit, le jeu est présent partout dans notre quotidien : à la télévision avec Jean-Pierre Foucault, au bureau de tabac (en France il y a 27 millions de joueur ! ), sur les réseaux sociaux… Partout ! Enfin presque… Finalement il n’y a qu’un endroit dans lequel on ne retrouve pas de jeu, c’est l’entreprise.

Le jeu, au sein des entreprises, implique en quelque sorte de devoir s’extraire de la (dure) réalité du monde du travail. N’est-ce pas un peu risqué ?

Le jeu véhicule énormément de valeurs qu’il serait grand temps de retrouver dans l’entreprise. Le jeu c’est l’esprit d’équipe. C’est oublier un temps ses ambitions personnelles pour mettre son énergie au profit du collectif. Il faut bien avouer que ce n’est pas toujours le cas en entreprise.

Le jeu, c’est aussi le plaisir. En jouant, notre corps nous récompense systématiquement grâce à la dopamine, une des hormones du plaisir. Remettre le plaisir au cœur des entreprises, voilà qui serait un projet ambitieux ! Et puis enfin, le jeu c’est un espace sécurisé dans lequel on n’a pas peur de l’échec et dans lequel on peut être créatif.

remettre le plaisir au cœur des entreprises

Bref, introduire le jeu en entreprise, c’est  un réel enjeu. Si on pouvait transposer toutes ces valeurs dans notre quotidien on serait plus efficace et on prendrait plus de plaisir. Alors c’est vrai que ce n’est pas si simple d’introduire le jeu dans l’entreprise mais le jeu en vaut la chandelle ! Jouer c’est finalement très naturel pour nous et on se prend au jeu très rapidement.

Pouvez-vous nous donner quelques exemples de situations quotidiennes en entreprise où le jeu, traditionnellement absent, s’avère finalement facilitant ?

Le jeu on le retrouve bien sûr quand on veut créer du lien entre collaborateurs. C’est tout l’enjeu du team building et de ce que propose One to Team. Jouer avec ses collègues c’est une occasion unique de construire une expérience commune forte qui va créer du lien et participer à écrire une histoire collective.

Mais le jeu on peut aussi le retrouver pour produire des résultats. Par exemple parlons du poker game. C’est un jeu de carte utilisé par les équipes agiles qui permet de pondérer des éléments. Je m’en sers régulièrement pour prioriser des idées à l’issue d’un brainstorming ou prioriser des problématiques.
L’avantage de ce jeu c’est qu’au-delà de l’aspect ludique, il permet d’obtenir l’engagement solidaire des participants : tout le monde est d’accord sur la priorisation. Jouer aux cartes pour prendre des décisions, c’est assez décapant mais terriblement efficace. Je pense que ce qui est finalement essentiel, c’est d’être clair sur les objectifs que l’on poursuit. Il ne s’agit pas du jeu pour le jeu mais d’utiliser le jeu pour atteindre ses objectifs. Nous avons essayé ce genre de techniques avec des populations très différentes (équipes projet, comités de direction…) et le retour est systématiquement positif. C’est une bouffée d’oxygène dans un quotidien qui est souvent rébarbatif et assez peu ludique. On libère alors une énergie et un engagement étonnant.

jouer aux cartes pour prendre des décisions, c’est assez décapant mais terriblement efficace

Quel conseil donneriez-vous à un chef de projet qui souhaiterait introduire le jeu dans son équipe nouvellement constituée ?

Et pourquoi ne pas essayer de réaliser un réseau social en papier ? On prend une grande feuille de brown paper et des fiches descriptives pour chaque membre de l’équipe. A tour de rôle chacun vient coller sa fiche sur le papier craft en la partageant avec l’ensemble du groupe. Puis on demande à chacun de tracer des traits entre eux et les personnes avec lesquelles ils ont un lien. Ces liens peuvent êtres professionnels ou personnels. On se rend alors rapidement compte que même si l’équipe est nouvellement constituée, il existe de nombreux liens entre les collaborateurs et que l’équipe est déjà riche d’interactions.

un réseau social en papier

Le jeu et le team building, ça vous évoque quoi ?

Comme je l’évoquais plus haut, le jeu est un formidable outil pour créer du lien. On sort les collaborateurs de leur quotidien pour leur proposer de vivre une expérience. C’est comme ça qu’on construit une histoire commune et que l’on crée du lien entre des individus. Et finalement est-ce que ce n’est pas ça le plus important dans une entreprise, les Hommes et les liens qu’ils peuvent nouer les uns avec les autres ?

Merci Sacha ! Promis, on testera le réseau social en papier

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La Confiance en soi en impro

La Confiance en soi en impro

A la fin d’un spectacle de théâtre d’improvisation, une fois le rideau tombé et les comédiens partis à la rencontre de leur public, on entend souvent les phrases suivantes : « Il faut avoir une grande confiance en soi pour faire de l’impro comme ça ». « Moi je ne pourrai pas jouer devant un public, ça demande une grosse confiance en soi… ».

C’est vrai, la confiance est un des fondamentaux de cette discipline particulière qu’est le théâtre d’improvisation. Cependant, il existe plusieurs niveaux de confiance qui soutiennent les comédiens et qui, finalement, permettent de relativiser cette exigence de confiance en soi, du moins au départ. Je souhaite ici recenser et mettre en valeur les différents aspects de la confiance qui permettent de comprendre que la confiance en soi est importante mais pas indispensable dans l’optique d’un spectacle d’impro.

Premier niveau de confiance : la confiance en la discipline

Le théâtre d’impro possède ses propres règles, ses propres codes. Il se joue tout d’abord, tout comme le théâtre classique, dans un cadre physiquement délimité : la scène. Il y a dans cet espace d’expression limité, un accord tacite entre le public et le comédien : le public sait qu’il ne s’agit pas de Pascal, Claire ou Serge mais des personnages qu’il ou elle interprète : c’est un premier garde-fou qui permet d’éviter le jugement direct.

un accord tacite entre le public et le comédien

Propre à l’impro cette fois ci, un autre élément du « décorum » permet au comédien de se décharger d’une partie de la pression : il s’agit du personnage de l’arbitre lors des matchs d’impro (l’une des formules de spectacle les plus rependues en France). Ce dernier fait également partie du cadre protecteur dans la mesure où il joue le rôle du « méchant » en critiquant les improvisations, en chambrant les joueurs et se me mettant le public à dos. Il cristallise ainsi sur lui le ressentiment du public (qu’il a lui-même pris un malin plaisir de susciter) afin de libérer les joueurs d’une partie de la pression, les aidant à conserver intact leur « capital confiance ».

Lors de certains spectacles, le public dispose de chaussettes qu’il peut lancer sur l’arbitre en guise de punition lorsque ce dernier se montre volontairement dur à l’égard des sympathiques joueurs.

Un autre cadre induit par la discipline est sa difficulté propre. L’objectif de l’impro est de raconter une histoire sur scène devant un public ensemble, ce n’est pas chose facile ! Aussi, la pratique de l’exercice donne-t-elle le droit à l’erreur au comédien. L’indulgence du public est de mise, d’autant que les comédiens qui se mettent volontairement dans des postures compliquées sont très appréciés du public (et a fortiori s’ils s’en sortent avec brio !).

Ainsi le cadre dans lequel évolue le comédien d’improvisation propose déjà différents garde-fous lui permettant de se consacrer au jeu uniquement. Les paramètres « extra spectacle » pris en compte, il faut désormais se concentrer sur l’histoire qu’on va raconter… ensemble… !

Deuxième niveau de confiance : la confiance en son équipe

L’impro est une discipline d’équipe : le but du jeu est de raconter une histoire sur scène ensemble. On ne peut dissocier sa prestation personnelle de la prestation de son équipe, voire de ses adversaires. En effet, chaque comédien se trouve investi de cette mission de narration et met tout en œuvre pour la relever. Une bonne équipe d’impro n’est pas forcément une équipe constituée des meilleurs joueurs, c’est une équipe où les joueurs se sentent bien, se sentent soutenus par les autres : condition importante pour improviser.

Vous ne le savez peut-être pas, mais avant les spectacles, les messages positifs fusent dans les vestiaires : petits mots de soutien, massages et rires sont nombreux pour les joueurs expérimentés comme pour les débutants. Même lors des spectacles d’impros compétitifs (catch, match…), la plupart du temps, l’équipe « adverse » est associée à ces messages positifs qui placent les jouteurs dans une position de confiance.

Enfin, un des principes de bases de l’impro est l’acceptation. Sur scène, le comédien accepte l’idée qui a été proposée par l’autre et c’est ensemble qu’ils vont assumer la proposition pour faire avancer l’histoire. Cette notion a un impact fort sur la confiance dans la mesure où le comédien sait que son idée va être suivie, améliorée ou, à défaut, assumée.

“Je te propose de former un pacte, et de ne rompre ce pacte qu’une fois la princesse libérée » « très bien, pactisons ! ». Ce n’est peut-être pas une idée géniale mais les deux comédiens feront tout ce qui est possible pour qu’elle le devienne.

Troisième niveau de confiance : La confiance en soi

Confiance en la discipline, confiance en son équipe… avec tout ça on en oublierait presque que la confiance en soi est tout de même un ingrédient important pour réussir d’une impro ! D’ailleurs ne conseille-t-on pas à quelqu’un de timide de faire du théâtre pour gagner en confiance ? C’est un bon conseil : de nombreux exercices  sont dédiés à développer la confiance en soi, notamment via l’écoute et le fait d’assumer ses idées. J’ai vu de nombreuses personnes s’inscrire aux cours d’impro avec pour objectif premier de gagner en confiance, le résultat sont bluffants !

Et oui, la confiance en soi se travaille lors des ateliers d’impro, notamment grâce… aux autres. En effet, c’est au coach et aux autres membres du groupe de valoriser les réussites d’un joueur. Réussites sur lesquelles il pourra s’appuyer lors des spectacles.

c’est aux autres membres du groupe de valoriser les réussites d’un comédien

Enfin, à l’instar du groupe qui aide le débutant à gagner en confiance, les réactions positives du public favorisent la mise en confiance d’un joueur lors d’un spectacle. La confiance engendre la confiance : un joueur qui réussit ses premiers passages lors d’un spectacle gagnera en confiance et, porté par le public, fera peut-être une prestation mémorable ! Public, les comédiens ont besoin de vous, ne sous-estimez pas votre rôle !

La confiance au sens large est pour moi (au même titre que la créativité, l’énergie et l’écoute) l’un des 4 piliers de l’improvisation théâtrale. Si les débutants ont bien souvent de l’énergie à revendre et de la créativité à partager, ils pourront assez facilement s’appuyer sur le cadre du spectacle et surtout sur les autres comédiens pour réussir ses premiers spectacles et ainsi… gagner en confiance !

les réactions positives du public facilitent la mise en confiance d’un joueur

On met tout ça en application ? Le team building théâtre d’impro s’axe naturellement sur ces différentes notions de confiance qui apportent un plus au travail d’équipe !

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Liberté, Égalité, Fraternité : devise d’équipe actuelle ?

A l’origine de cette devise

Le 26 août 1789 s’achève la rédaction de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Elle érige de manière officielle les deux premiers principes de Liberté et d’Egalité. Davantage sujet à discussion car d’ordre moral et non de droit, la Fraternité ne se joint qu’un peu plus tard aux deux premiers principes pour former le célèbre triptyque national.

Dans cet article, j’ai eu envie de transposer ces valeurs dites universelles, à l’équipe, histoire de les confronter au monde du travail actuel.

Le besoin d’affirmer le principe d’Égalité

A l’aube de la Révolution, le tiers état prend l’initiative de se constituer en « Assemblée nationale » et revendique un vote par tête (1 député = 1 voix) et non plus par ordre (1 ordre = 1 voix), système alors très inégalitaire. Le clergé et la noblesse finissent par le rejoindre pour voter la constitution avec en  préambule, l’article 1er de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : « Les hommes naissent libres et égaux en droits. »

En 1789, ce sont les parlementaires du tiers état qui ont conduit cette (r)évolution. Aujourd’hui des lois prônent l’Egalité dans tous les pans de la société et y compris dans le travail. Et chacun de ces pas vers plus d’égalité a toujours été entrepris par un syndicat, une association, un groupe parlementaire ou encore un groupe de citoyens. Si ces principes d’Égalité nous apparaissent aujourd’hui comme des évidences, il n’en a pas moins été nécessaire de les porter, de les revendiquer haut et fort pour qu’ils soient finalement appliqués.

A l’échelle d’une équipe projet, aucune loi ne décide, par exemple, d’une Égalité du temps de parole ou d’une Égalité de la répartition des tâches (heureusement d’ailleurs !).

Alors, si ce n’est la loi, à qui revient la charge de porter le principe d’Égalité au sein de chaque équipe ?

L’Égalité, un principe porté par toute l’équipe

Et bien il me semble essentiel que l’équipe détermine elle-même les modalités de cette Égalité.  Bien entendu, les coéquipiers n’arrivent pas égaux en compétences, ils ont justement été choisis pour la richesse de leurs différences. En revanche, une Égalité dans la considération de chacun garantit une progression de l’équipe dans de bonnes conditions.

Dans le cas d’une équipe projet, les compétences techniques de Lisa, par exemple, lui valent d’être écoutée et respectée. Ceci est possible uniquement  si les coéquipiers en position d’écoute savent que lorsque leur expertise les amènera à prendre la parole à leur tour, celle-ci sera également respectée. C’est le principe du leadership d’équipe où chacun devient alors garant du respect de cette Égalité.

chacun devient garant du respect de cette Égalité

Voilà donc 2 points très importants qui sont soulevés. D’une part, pour que tous les coéquipiers puissent bénéficier de cette Égalité, ils doivent tous être acteurs et conduire cette Égalité dans la durée. Et d’autre part, ils doivent le dire et l’exprimer pour créer un cadre de référence commun. C’est ce que le tiers état réalisait en 1789 : pour être reconnu de manière égale aux 2 autres ordres nationaux, il devait d’une part passer à l’action, et d’autre part rédiger une base nationale commune : la Constitution.

La Liberté de 1789 et ses limites

L’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen précise : « La Liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. » La Liberté de la devise française se retrouve, tout comme l’Égalité, intimement liée au cadre que forme la loi. En 1789, on préfère alors décrire la Liberté par un cadre limitant (« tout ce qui ne nuit pas à autrui ») plutôt que par un cadre permissif. On peut facilement le comprendre : la Liberté est alors répartie de manière tellement inégale entre les différents ordres, que l’idée même de l’accorder à tous de façon identique fait sans doute émerger de nombreuses craintes et réticences. 

La Liberté de l’équipe contemporaine et ses opportunités

Revenons à notre équipe projet de tout à l’heure. L’Égalité y est répartie de manière équilibrée entre tous les coéquipiers grâce à un environnement social favorable d’une part (comparé à 1789 !) et grâce au cadre interne qui a été définit et approuvé par l’équipe. L’échelle de l’équipe (comparée à la nation entière) permet également de créer un climat de confiance élevé entre tous les coéquipiers. En effet, ils se connaissent, reconnaissent l’engagement de chacun pour le projet commun, vouent tous le même respect face à leurs propres lois internes.

La confiance et la connaissance éloignent le sentiment de peur. L’équipe est alors prête à envisager la Liberté de manière positive, sans crainte, non plus par ses limites, mais par ses opportunités. L’équipe peut utiliser cette Liberté pour susciter une énergie créative, pour mettre en place des actions différentes, pour choisir tel ou tel autre process, pour décider…

Avec la Liberté vient la responsabilité

En 1789, avec la Liberté de décider que le tiers état acquiert avec le vote par tête, vient la responsabilité politique. La Liberté est effectivement une notion étroitement liée à la responsabilité : si je suis libre de faire ce que je veux, je devrai assumer moi-même les conséquences de mes choix. A partir du moment où le projet, la raison d’être de l’équipe a été défini, lui donner la Liberté d’action et de fonctionnement semble être un gage d’efficacité et de sérieux.

Plus l’équipe acquiert autonomie et Liberté, plus elle devient responsable et concernée.

Bien entendu, l’exercice de la Liberté ne s’est pas appris en une séance d’Assemblée, il en a fallu du chemin depuis 1789, et la question n’a pas fini d’être débattue ! Alors pour aider l’équipe projet à atteindre plus rapidement un niveau de maturité qui lui permettra de gérer efficacement cette Liberté et cette responsabilité (voir les 4 niveaux d’une équipe de Bruce Tuckman), un petit coup de pouce de la part d’un facilitateur, d’un supérieur attentif ou d’un coéquipier expérimenté, est forcément le bienvenu.

envisager la liberté de manière positive

De même, mettre à la disposition de l’équipe des outils tels que de la formation, un environnement convivial, ou du team building, sont des leviers importants pour que l’équipe exprime sa Liberté au service de la performance.

La Fraternité, un lien unique…

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de Fraternité. » Voilà comment la notion de Fraternité apparaît dans l’article 1er de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Ce sont les Révolutionnaires qui démocratisent le terme en se saluant au son de « Salut et Fraternité ».

Pour les Révolutionnaires, la Fraternité est le lien qui les unit dans cette lutte pour l’Égalité et la Liberté du Peuple. Ils ont une cause commune, ils appartiennent à un même groupe, partagent les mêmes valeurs.

Pour le bon fonctionnement de notre équipe projet, il est essentiel qu’un tel lien se développe. Les coéquipiers doivent être unis pour répondre à un objectif. Des valeurs communes doivent être définies et partagées. Un sentiment d’appartenance doit émerger pour que chacun se sente responsable de l’ensemble. La Révolution n’aurait jamais eu cet impact, si bourgeois et tiers état ne s’étaient pas soulevés de concert. Et bien pour notre équipe, tous doivent se mobiliser dans la même direction, dans un même élan.

… et qui s’entretient

Le 14 juillet 1790, un an après la prise de la Bastille, sont organisées des fêtes révolutionnaires. Elles  deviendront notre fête nationale pour notamment, dixit la Constitution française du 3 septembre 1791, « entretenir la Fraternité entre les citoyens ».

Et du côté de notre équipe projet ? Pour développer et entretenir cette Fraternité, rien de tel qu’une petite « fête d’équipe » vous ne trouvez pas ? Un séminaire au vert, un petit resto, une pause à la machine à café, un jeu team building… De nombreuses options existent pour créer et entretenir ce lien aussi important en 1790 qu’aujourd’hui.

de nombreuses options pour créer et entretenir ce lien aussi important

Quelle devise pour votre équipe ?

Après avoir regardé d’un peu plus près les 3 principes de la devise française, je trouve qu’effectivement, ces valeurs universelles vont bien à l’équipe. Je propose toutefois un choix des mots qui reflèterait mieux notre temps et l’entité équipe :

  • A la place d’Égalité, je choisirais plutôt Équité : le droit et la loi sont maintenant bien présents et garantissent de fait cette Égalité ; l’Équité possède une nuance morale qui conviendrait peut-être mieux aux équipes.
  • La Liberté se définissant souvent par ses limites, je lui préfère la notion de Créativité dans le cadre d’une équipe : elle est source de richesse à la fois pour celui qui crée et pour celui qui reçoit ; elle permet d’aller loin tant les limites semblent s’effacer.
  • Quant à la Fraternité, qui rappelle le combat dans le sang et la douleur de la Marseillaise, je la remplacerais par la Cohésion si chère aux équipes.

Equité – Créativité – Cohésion : adopteriez-vous cette devise pour votre propre équipe ?

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3 façons de jouer en entreprise – Partie 2

Dans un précédent article, j’apportais un éclairage sur 2 différentes sortes de jeux dont les entreprises ont recours : la gamification et le jeu d’entreprise. Aujourd’hui, je parle d’un autre jeu ô combien précieux pour les équipes : le team building.

L’activité team building, dans la boîte à outil du management

Si la gamification était à ranger dans la boîte à outils du marketing et de la communication ; le jeu d’entreprise dans la boîte à outils de la formation pédagogique ; l’activité team building (ou de cohésion d’équipe) ira rejoindre la boîte à outils du management.

Autant la gamification et le jeu d’entreprise peuvent s’exercer dans un cadre individuel, autant la condition sine qua non du team building est qu’il se pratique exclusivement par et pour les équipes. Ces activités ou jeux de cohésion d’équipe, leur permettent d’expérimenter le « être ensemble » dans un environnement ludique. Et pour jouer, il faut être plusieurs. C’est bien là l’élément clé qui fait du team building une activité ludique par excellence.

ce n’est pas le jouet qui fait le jeu, ce sont d’abord les partenaires de jeu

N’avez-vous jamais observé plusieurs enfants qui s’éclatent ensemble avec une simple boîte en carton ? A l’inverse vous avez certainement déjà dû remarquer l’ennui d’un enfant seul en présence d’un jeu pourtant très sophistiqué. Ceci est une simple constatation qui vient confirmer l’idée que,  ce n’est pas le jouet qui fait le jeu, ce sont d’abord les partenaires de jeu. Le team building est donc un jeu d’autant plus fun qu’il se pratique avec les autres. Et lorsque les partenaires de jeu sont les collaborateurs, l’équipe de travail, avec qui on passe beaucoup de temps, on imagine facilement la richesse des apports du team building. Les bénéfices du jeu associés aux ressources des équipes ; voilà qui corrobore l’intérêt du team building.

Alors, gamification, jeu d’entreprise ou team building : lequel choisir ?

La réponse se trouve bien évidemment dans les objectifs d’une telle action.

  • Vous cherchez un moyen amusant de renforcer une action de communication interne, de motiver tous les collaborateurs de l’entreprise à s’impliquer dans un certain domaine ? Renseignez-vous, la gamification est peut-être l’outil qu’il vous faut.  
  • Vous souhaitez former vos collaborateurs à la gestion d’entreprise ou à des sujets aussi pointus que le lean management ou le HQSE et tout ça de façon ludique ? Le jeu d’entreprise (ou business game) est peut-être la solution qui vous convient.  
  • Si votre objectif est de renforcer la cohésion d’équipe à travers un moment fort de partage et de jeu ? Vous semblez vous diriger tout droit vers le team building.

Bien entendu dans la vie tout n’est pas uniquement blanc ou noir. Les nuances de gris sont peut-être même davantage intéressantes. Aussi un outil peut par ailleurs posséder les bienfaits d’un autre outil. Par exemple, et je ne parlerai que de ce que je connais le mieux : le team building. Il est évident que les points, les niveaux et les récompenses, qui sont les caractéristiques principales de la gamification se retrouvent dans certains team building et contribuent à élever le niveau de motivation des équipes. Aussi, en plus de la cohésion d’équipe de manière générale, le team building est riche en apprentissages formateurs lorsqu’il s’agit de sujets plus précis tels que la relation client, la communication ou le leadership. Le débriefing permet alors de transformer l’expérience en apprentissage (pédagogie active).

Le plus important finalement semble de bien connaître ses besoins et la manière dont chaque outil peut y répondre.

Alors, quel jeu convient le mieux à votre projet ? Implique-t-il une ou plusieurs équipes de travail ? Si oui, parlez-en à un chef de projet One to Team qui saura vous conseiller.

Partageons notre vision

Le team building est un outil ludique mis à disposition des équipes pour les aider à se trouver et à trouver leur propre modus operandi.

L’objectif de ce blog est d’encourager et de partager une vision de la performance en équipe axée sur l’intelligence des équipes.

A travers des retours d’expériences d’organisateurs de team building, des conseils, des idées et des réflexions, l’équipe One to Team propose des informations pour tous les professionnels, organisateurs de séminaires, encadrants, consultants, coachs ou tout coéquipier qui s’intéresse à la dynamique d’équipe de manière générale.

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Les auteurs

Priscilla Leherle

Avec une expérience du team building franco-britannique, Priscilla partage le fruit de ses réflexions sur la performance en équipe et les relations humaines..

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Emeline Hick

Dernière arrivée chez One to Team, Emeline apporte un œil neuf et une expérience de l’animation qui vient tout droit du Canada. 

Alexandre Eber

En « pro » de l’impro, Alexandre sait mettre son dynamisme et son sens de l’organisation au service des activités team building et des participants.

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3 façons de jouer en entreprise – Partie 1

Gamification, jeu d'entreprise et team building

Puisque le jeu était à l’honneur dans un précédent article qui affirmait que oui, jouer est aussi  l’affaire des grands, je souhaite maintenant poursuivre la réflexion autour du jeu du côté de l’entreprise, à commencer par la gamification. Je parlerai également ensuite du jeu d’entreprise et bien sûr de l’activité team building.

Je tente ici d’apporter un éclairage sur les différentes options qui s’offrent aux entreprises et aux collaborateurs en matière de jeu. Quel outil pour quelle finalité ?

La Gamification : une nouvelle méthode incentive

En début d’année, le magazine Kicoz reprenait les 11 tendances de la communication interne pour 2014. En 9ème position, on retrouvait la gamification.

La gamification repose sur les mécanismes des jeux vidéo. Elle reprend de nombreux codes tels que les points à gagner, des niveaux à atteindre, des scores à battre, une monnaie virtuelle, des récompenses… Elle tire son efficacité du fait qu’elle est familière pour la génération Y et les amateurs de jeux vidéo (et ils sont nombreux !). La gamification est considérée avant tout comme un outil de communication et de marketing :

– Du côté du marketing, cela joue sur l’image et sert à fidéliser le client en le rendant plus actif (partagez cet article avec 10 contacts et vous recevrez 50 points de reconnaissance de One to Team !).

– Du point de vue de la communication interne, les objectifs sont les mêmes : rendre une tâche plus attractive, plus amusante et engager les collaborateurs en les faisant participer activement

Un exemple de gamification

Une célèbre étude de cas est celle de « Idea Street » qui a été présentée par l’étude Gartner sur la gamification en 2010. « Idea Street » a été créé pour développer l’innovation au sein du « Department for Work and Pensions », institution publique au Royaume-Uni. 

Ils sont partis du constat que la traditionnelle boîte à idées ne se concrétisait que trop rarement en réelle innovation. C’est donc dans une volonté de développer et de décentraliser l’innovation que ce projet est né. « Idea Street » est une plateforme en ligne qui s’apparente à un marché des idées. Grâce à un système de points, chaque collaborateur est incité à proposer une idée, en soutenir une autre, apporter des améliorations ou « investir » dans l’idée d’un autre.

Grâce à un système de points, chaque collaborateur est incité à proposer une idée, en soutenir une autre…

Parmi les résultats, on note un enthousiasme certain de la part des employés et une plus grande facilité pour le management à sélectionner et déployer les innovations qui ont été plébiscitées par un grand nombre. La gamification est en quelque sorte une variante dans la catégorie des incentive ; elle motive et encourage à participer. 

Le jeu d’entreprise : un outil davantage pédagogique

Le jeu d’entreprise (ou business game) est quant à lui présenté comme un outil pédagogique. Il met les participants dans un environnement entrepreneurial à la fois virtuel et très proche de la réalité.

Selon le scénario, le participant devient le créateur d’une start-up, le chef d’un nouveau projet marketing ou le responsable d’un nouveau produit écologique. La simulation ludique amène le participant à conduire sa propre réflexion, à développer des réflexes et donc à apprendre sur un sujet donné. C’est ce qu’on appelle la pédagogie active. Apprendre en faisant et en s’amusant puisque ça reste dans le cadre d’un jeu. Le jeu d’entreprise est donc naturellement présent dans les formations pour notamment mettre en pratique la théorie sur une question précise.

 

Dans tous les cas, les jeux, dans un contexte professionnel, sont utilisés pour répondre à un objectif : impliquer davantage les collaborateurs grâce à une forme ludique issue des jeux vidéo ou faciliter les apprentissages grâce à une simulation également ludique. Dans un prochain article, je vous parlerai plus précisément du jeu d’équipe, le team building.

Et vous, avez-vous déjà fait le choix de la gamification ou du jeu d’entreprise ? Quel était l’enjeu et quels ont été les résultats ?

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